Reconstruction Ville De DunkerqueReconstruction Ville De Dunkerque
©Reconstruction Ville De Dunkerque|ville de Dunkerque
La reconstruction

La reconstruction

Nous sommes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dunkerque figure parmi les villes les plus détruites de France. La vie doit reprendre, les habitants aspirent à retrouver un foyer.

Une ville en ruines

Sur 3 362 immeubles, 1 524 sont irrémédiablement détruits, 805 très endommagés et seulement 1 032 sont estimés habitables.

Des noms comme Théodore Leveau (urbaniste) et Jean Niermans (architecte) s’appliquent, chacun avec leurs ambitions à redonner un visage à une ville chère à ses habitants.

Les acteurs de la période s’attèlent jusqu’aux années 60 à la reconstruction du port et de la cité de Jean Bart confortant du mieux possible l’équilibre entre les volontés, les urgences, les influences flamandes et la modernité de la charte d’Athènes de Le Corbusier.

La première chose à faire lorsque vous marchez dans le centre-ville de Dunkerque, c’est de lever les yeux au ciel. Pas si haut, les immeubles ne comportent en général que peu d’étages.

S’inscrivant dans le mouvement moderne, l’immeuble collectif, qui en soi représente une révolution pour le dunkerquois se complète de toits terrasses, de porches ornés de sculptures. Rompant avec le caractère minéral de l’ensemble, des havres de verdure viennent envelopper les îlots.

Attachez-vous aux détails architecturaux en observant l’arrondis des angles, les alliances du béton et du verre, les passages discrets, les briques rouges typiques de notre destination.

Il faut sillonner la ville de part et d’autre pour comprendre la philosophie de ses îlots, îlots rouges, îlots bleus…

Le meilleur, vous vous direz, est peut-être à l’intérieur, car l’architecture de la reconstruction est celle d’une époque dite moderne qui a apporté la notion essentielle du confort, de larges baies emplies de soleil, de belles salles de bains, des espaces à vivre soignés.

En bref, une époque qui fait foi d’un laboratoire d’expérimentations tout particulier dans notre ville de bord de mer.

« Ce qu’il reste – Des champs de ruines naîtront des champs de coquelicots »

C’est le titre de l’œuvre immensément poétique créée par Steve Abraham et Nicolas Messager : 800 coquelicots tout de béton et de ferraille.

A voir dans le jardin des sculptures du LAAC.

Pour voir la ville d’en haut, la montée de la tour clocher du beffroi est un incontournable. La terrasse panoramique offre une vue sur la plage de Malo les Bains située à quelques minutes à peine des bassins, une vue sur les prémices du port industriel qui court sur des dizaines de kilomètres et enfin une vue sur la campagne flamande qui s’étale devant vos yeux.

Cerise sur le gâteau, depuis le beffroi, la vue aérienne redessine le croquis général de votre balade.

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